vendredi 13 janvier 2012

Docteur Atomique essaye de devenir gentils

Et lorsque la fin des temps est arrivée, Jésus a dit "Ha, zut, il faudrait que je range rapidement mon brol avant", et il a donc invoqué les 17 fusées d'argent et d'or pour que s'y réfugient tous ses plus hauts disciples. Les places étaient bien sûr limitées, les races et leurs représentants furent sélectionnés avec la plus grande minutie. A ces fins, un grand jeu télévisé dénommé "Qui c'est qui va pas crever ?" fut lancé par TF17 (la chaîne spécialisée en horticulture), où chaque race devait démontrer qu'elle méritait de perdurer. Partout dans le monde, les peuples et les tribus, les troupeaux et les essaims, les foules et les hordes se serraient devant les rares téléviseurs qui avaient survécus aux dernière pluies de météorites, afin de pouvoir admirer leurs élus tenter de remporter la victoire. Ted l’hippocampe avait répondu juste aux 7 dernières questions et tout le monde attendait sa réponse à la question suivante : "Quel est le sens de la vie ?". On pouvait sentir à travers les gouttes de transpiration que chacun des téléspectateurs percevait à travers l'écran l'intense pression qu'avait Ted. Après 7 jours et nuits d'intense réflexion, devant 700 milliards de téléspectateur, un mardi après-midi, il répondit la phrase suivante :
"La recherche intensive mais trop souvent infructueuse du bonheur."

Bref. Je suis - encore une fois - désolé pour tout le temps que je vous ai fait attendre avant ce nouvel article, il y a eu ce léopard qui a voulu dévorer mon mollet, cette armée de ninjas qui ont tenté de conquérir le royaume de Belgique (le tendre pays d'où je viens), et... et...
...
D'autres trucs.
Voilà la compo du jour, pas top je sais, désolé les copains, mais je fais ce que je peux, c'est difficile d'écrire quelque chose de bien en une soirée, c'est dur d'avoir un résultat concrètement tout à fait réussi en quelques heures, c'est pas facile de faire rentrer un orchestre de vent à 1h du mat dans ma chambre pour l'enregistrement.

"This Iron Giant Was My Friend Idiot !"


J'aimerais finir ce post avec un truc de pas-moi. Parce que j'ai des amis, oui madame, j'en ai, et ils ne sont pas tous imaginaires. Alors voilà un écrit d'un frère de sang et de larmes à moi, que je dénommerai ce soir celui-qui-mange-des-craies-et-qui-jongle-avec-les-poutres.

"Et c’est ainsi que, subissant un assaut d’inspiration comparable à un torrent d’idées nouvelles et révolutionnaires, je commençai l’extraordinaire épopée que constitue l’écriture de ce texte.

Il n’y aura point de dragons crachant le feu, de captives princesses et de chevaliers servants. Point de mages aux immenses pouvoirs capables de soulever des montagnes et de dévaster les villages. Point de perfide sorcière ni de miroir magique, point de nains mineurs tels que seuls les comptines pour enfant peuvent représenter. Point de tout cela, en effet, seul un flot majestueux coulant depuis l’infini pour dériver aux quatre vents tel un arc-en-ciel par un temps pluvieux.

C’est donc par ce fait étrange et pour le moins inexplicable que tout commença. Mais qu’est-ce donc que le tout dont il est si souvent question ? Et bien de ce tout il n’est rien de plus important que vous. Oui vous, il ne s’agit nullement d’une faute de frappe, de grammaire ni même de conjugaison. C’est bien avec vous que cette étrange épopée commença. Vous n’êtes certes pas aussi impressionnant que le premier pas sur la lune, et encore moins terrifiant que l’extinction de ces reptiles à la taille souvent gigantesque. Qu’avez-vous donc de si extraordinaire qui pourrait justifier ces lignes ? C’est ce que vous allez découvrir très prochainement, du moins si vous continuez à lire cette étrange succession de mots. En fait, je vais mettre fin au suspens insoutenable qui doit vous faire languir d’impatience, à un point que vous ne tenez plus en place. Ce que vous avez de spécial ? Rien. Mais maintenant que ceci a été dit et que les présentations sont faites , je vais vous tutoyer.

Dehors, par la fenêtre, le soleil brille. Bien entendu, il pleut et tu ne le vois pas. Ne viens pas dire qu’il ne brille pas, puisque le simple fait de ne pas le voir ne signifie évidement pas qu’il ne brille pas. Il brille. C’est comme ça. D’ailleurs, imaginons ensemble qu’il fasse jour. Voila qui est mieux. Bien sûr, il pleut toujours. Il peut pleuvoir à toute heure du jour ! Ou de la nuit, simple question de point de vue. Maintenant, enlevons ces noirs nuages qui obscurcissent la vue du paysage. La pluie ne tombe plus. Tiens, quelqu’un sort de chez lui. Sortons et approchons nous pour lui poser une question. Il nous regarde étrangement tandis que nous parcourons la faible distance nous séparant de lui. Encore dix-huit centimètres et nous ne serons plus qu’à sept pas et demi de lui. Enfin nous y voila, nous pouvons presque le toucher. D’ailleurs, serrons lui la main. Pas moi bien entendu, mais toi. Oh j’ai une idée. Faisons le exploser. Tu es prêt ? Voila. Qu’est-ce qu’il reste de lui ? Rien. Comme toi. Fait étrange et curieux, cet homme qui s’appelait Jacques une femme qui s'appellait Pamela. Remarquons d’ailleurs qu'elle s'appelle toujours Pamela. D'ailleurs voici un lama. 
C'est mon lama. Oui j'ai un lama. Un problème avec ça ? Il ne faut pas t’en faire, il ne va pas te manger. Peut-être juste une main en fait … Si tu as de la chance … Bon apparement tu n’as pas bon goùt. Tant pis, Paco va devoir manger Pamela ( Paco c’est mon perroquet ). Enfin, ahah, que de péripéties !! D’ailleurs, si tu regarde bien autour de toi, tu verras que tu es seul. Eh oui, seul. Tout seul. Même moi je ne suis plus là. Je suis partit sans dire au revoir."