mercredi 25 avril 2012

VIENT VIENT VIENT VIENT ME VOIR !

HEY HEY HEY HEY, toi là, petit humain traînant de ses yeux sur les mystères de "l'internet" !
Au lieu de rester vautré devant cet objet qui fait fondre tes pupilles, ça te dirait pas de venir faire un tour à BRUXELLES ce SAMEDI SOIR pour écouter un concert mêlant poésie et musique de manière tout à fait spectaculaire, que même que ça fera briller tes oreilles et pleurer des larmes de sang tellement ce sera bien ? Je suis sur que t'en crève d'envie !
"L’homme qui ne s’était pas méfié de lui est un concept autant qu'une bribe de quotidien. Un sujet de conversation, des faits sur lesquels on revient. De pages courtes, de confessions sonores, de livraisons verbales et d’anecdotes empruntées (la valse estivale d'un marchand de glace innocent). Quelques dénouements mélodiques (le goût qu'ont les femmes pour les hommes plus jeunes). A d'autres, par-ci et là: le texte se prête, se torche et s’impose. La musique, toujours tonale, alors s’épanche, argue. Torsion de langue, récit de notes…Non, finalement ce n’est pas une histoire."
Et après, un autre truc qui s'appelle "Quand il ne restera que vos jambes", que ça a l'air chouette (même si en fait je sais pas du tout ce que c'est, mais quand même, vient !).

Samedi 28 avril à 18h
Espace Biergopack : 140 chaussée de Haecht - 1030 Schaerbeek
Réservations : 02/ 223 46 75 (répondeur 24h/24) GSM : 0494/798.607 info@atelierdolcevita.be

VIENT ET RAMÈNE DU MONDE, ÇA VA ETRE BIEN GENRE "WAHOU TROP BIEN !" !

mardi 24 avril 2012

Et peindre les murs avec nos mains.

Vous ai-je déjà parlé du soleil ?
Laisse moi t'expliquer un peu, petite. Regarde, lève un peu tes yeux vers le haut, ignore un peu ces nuages (qui disparaissent, de toute façon, avec un peu de pizza et de chocolat), et sens un peu la douce chaleur bercer ton visage. Laisse toi emporter par le doux son cliquetant des rayons, sens tes paupières se clore et tente d'admirer autant que possible cette chose brillante, lumineuse, qui te réveille le matin dans un sourire, qui te soutient toute la journée sur quelques mots, qui t'emporte au delà de tout ce qu'on a jamais connu, oui oui, tout ça, le soleil, vous voyez ?

Est-ce que je t'ai déjà parlé de l'odeur de la pluie ?
Ferme un peu tes yeux un instant, bouche tes oreille, laisse toi partir, sens toi déstabilisé, profite de cet instant où l'univers nous offre toute la beauté du monde sur quelques moments, savoure cette odeur, celle qui te rassure, l'odeur d'une nostalgie abstraite, l'odeur de tout ce que tu veux encore vivre et de tout ce que tu vivras encore. Une de ces odeur qu'on ne peut pas oublier. Une de ces odeur unique, une de ces odeur qui te hante, une de celle qu'on ne peut comparer à aucune autre. Oui, l'odeur de la pluie, celle là, vous voyez ?

"Eternal Hapiness Rainbow Unicorn Love"

Lui ai-je déjà montré le bonheur ?
Mais, oui, tu sais ! Ce truc, au milieu du ventre, ce machin sur le bord de ta peau, ce bidule qui fait qu'on a envie de crier et de courir et de sauter ! Ce machin qu'on vit et qu'on veut vivre, qu'on délecte et qu'on veut délecter à tout jamais ! Cette sensation de voler, de planer par delà le temps et l'espace, d'être hors de tout, de nager dans un océan banane-chocolat, de virvevolter par dessus les nuages, le ciel, la terre, par dessus l'univers entier, d'être autre part, mais d'être quand même là. Ce truc qui fait qu'on sait. Ce truc qui fait qu'on vit, enfin. Ce truc, le bonheur, vous voyez ?

Le soleil absolu, la toute grande odeur de la pluie, le bonheur d'une vie complète...
Oui. Oui, oui, vous voyez ?
Parce que moi je vois très bien.

(Gendarme.)

mardi 3 avril 2012

Et beaucoup de chocolat, oui, important le chocolat.

Et lorsque, de mes petites mains moites et usées par le temps, j'aurais terminé d'escalader le 7eme mont du temps et de l'espace, traversé l’entièreté du temple de l'élément ultime, accomplit de nombreuses énigmes, récoltés de nombreuses clés, éliminé de nombreux ennemis, lorsque j'aurais terrassé l'ultime créature gardant l'ultime secret, lorsque devant moi se sera trouvé le coffre contenant ce qui construira ma vie toutes les années qui suivront, que j'aurais fait les derniers pas, bercé par la lumières de vitraux représentant les plus grands héros et héroïnes des temps passés, et tiré le lourd crochet du coffre de fer, afin de voir qu'au fond il ne contenait que la plus belle chose de tous les temps, lorsque je l'aurais prise de mes mains et que je l'aurai serré tout contre moi, lorsque le monde sera remué par toute la puissance palourdique que causerait cette union, lorsque l'univers entier pleurera et s'écroulera sur lui même de contenir pareil miracle, lorsque moi même je ne saurai plus retenir quelques larmes d'émotions pures, alors, alors.
Alors je serai ce que je suis maintenant.
Heureux.

("La meilleur pizza du monde", Marry Curry, 1974)