lundi 6 février 2012

Une phrase au pif

Ho bon dieu, ça fait vraiment trop longtemps que je n'ai rien mit ici ! Et le comble de tout ça, c'est que je n'ai même pas de compo à vous présenter aujourd'hui ! C'est vraiment la merdouille !
Alors je vais juste écrire quelques trucs pour combler le vide substantiel et concrètement visible sur ce blog. Parce que je sais que vous êtes tristes de ne pas lire les tendres mots que je tape sur ce si joli clavier noir, alors à présent je tape pour vous, mes amis, je tape pour notre amitié qui s'est si bien construite sur ces quelques mois d’irréguliers postages messagiers.

Chapitre 1.
Et donc l'autre jour, je me suis demandé si j'avais des projets concrets à réaliser cette année. Et là paf, m'est apparue cette idée merveilleuse. Je ne l'explique pas trop, je suis artiste voyez vous, et en tant qu'artiste on a des flash de temps en temps, hé bien c'en était un. Et ce flash était une truite. Une truite qui débordait d'amour et de bonté, une truite symbole de la toute puissance humaine, une truite qui serait à la fois la vie et la mort, le passé et le futur, le temps... et l'espace.
Vous comprendrez bien que je ne parle pas d'une simple truite. Je parle de LA truite, celle qui est nue derrière sa cravate, celle à travers qui passe l'univers entier à chacun de ses mouvements, celle qui ressent tout, qui sait tout, qui vous connait et lit dans vos pensée avant même que vous ne les ayez eues, celle qui, celle de, celle pour. Celle qui a des poils sous les nageoires, là d'où transpire la toute puissance, dont chaque goûte équivaut à 2000 soleils fusionnés en un point précis.
Oui, parce qu'il faut aussi préciser que la truite de l'apocalypse est dans un groupe de slam, qu'elle écrit de la poésie, et qu'elle rap trop comme une guedin. Mais ça, c'est sa vie privée, je ne m'en soucie que fort peu, seul l'entité qu'est la truite en tant qu'elle même compte véritablement.

Chapitre 2.
Mais revenons-en à nos projets, car de cette truite je vais faire une statue, au minimum 10 mètres de haut elle fera. Je la ferai tout en chocolat, la matière la plus représentative du bonheur intensif concentré, et si belle qu'elle sera que chaque homme chaque femme voudront se frotter contre elle, sentir sa présence contre sa peau, se délecter de son odeur et de la sensation du chocolat éternellement sculpté par mes mains fondre contre leur peau. Et je ferai payer chacun de ces moments qu'ils voudront passer à ses côtés une modique somme, mais qui accumulées me feront une fortune colossale. Et je m'achèterai alors un manoir pour y vivre pour l'éternité, entouré de mon bel argent, croulant sous les pierres précieuses et les tableaux des plus grands maîtres.

Chapitre 3.
Et j'étais alors riche et puissant. Et un soir, couché sous ma couette, les paupières fermées, j'eu une surprise tout à fait inattendue. En effet, la mère de Matexime (la Truite), se dénommant Genechristeviève (une poulpe blond qui mange des carottes avec des bottes), vint me rendre visite. Nous étions le soir de Noël, et, enfoncé dans l'avarice la plus totale, et je n'eu offert aucun cadeau à mes proches ni daigner donner le moindre jour de congé au moindre de mes travailleurs.  Elle m'annonça alors "Passeront cette nuit trois esprits, du passé du présent et du futur. Tu dois payer pour tes défauts Minusc, TU DOIS PAYER!!". Et dans un nuage de fumée elle disparu. De suite, je couru dans mon placard me procurer mon flingue à spectre, et emprisonna un par un chacun de mes visiteurs, amusés par leurs regards horrifiés. Mais, comme venu de nul part, un ami à moi vint me rendre visite le lendemain, et libéra les trois fantômes de la prison dans laquelle je les avais placé. Ils fusionnèrent soudainement pour devenir une fée magique, qui lui offrit de grands pouvoirs magiques (entre autres celui de faire des cacas bleus.)

FIN.