mardi 29 janvier 2013

Hors Série

Récemment, toujours logé dans les bras de mon adorable et merveilleuse compagne, j'ai joué à un certain truc remplis d'action et d'explosions en tout genre, un de ces machins où on incarne un preux chevalier du grand nord et où on traverse les contrée en collant des baffes aux loups, araignées, voleurs et dragons qu'on croise. On aide les petits gens avec de petites quêtes, et puis aussi les princes et les empereurs qui ont de plus gros problèmes. Puis entre deux grottes à vider de toute vie, on manges quelques oeufs crus pour deviner à quoi ça pourrait servir, et on se forge un petit blouson brodé en verre. On voit le monde grandir autour de nous, les gens changer d'attitude en fonction de vos actes, les guerres se propager et les dragons se multiplier, la peur se graver au fond des yeux des enfants qui, pourtant, courraient il y a encore quelques heures dans les ruelles de Blancherive.

Jusqu'ici, ce blog se limitait à des blablateries incenssées sur des sujets tout à fait impalpables, certes parfois poétique, parfois idiots, plus souvent absurdes, mais cessons un peu ces élucubrations dantesques, j'aimerais pour une fois aborder un tant soit peu un sujet qui me concerne, et que j'aime explorer régulièrement, via articles, vidéos, ou simplement ma propre réflexion.
Comme dit dans l'article précédent, durant le week-end que je viens de terminer j'ai été visiter le musée d'art moderne de Paris (aussi dénommé centre Pompidou), remplis de toute sorte d'oeuvres, donc je ne peux juger la qualité ni le travail artistique, à peine puis-je dire que certaines me sont plus touchante dus à des éléments familiers  tandis que d'autre, trop abstraits, ou trop tordus, me paraissaient juste trop hors d'accès pour moi. Nombreuses sont les oeuvres remettant en question le travail artistique en tant que tel (tel le travail de Duchamp, si peu esthétique soit il, qui pose devant nous la question : qu'est-ce que l'art ? Je ne m'y risquerais pas, j'ai déjà tenté l'affaire il y a quelques années, la question est restée sans réponse.), nombreuses aussi sont celles proposant de nouveau support, amis rares sont celles proposant une quelconque forme d'interactivité avec le spectateur. On stagne, on admire, on tente tant bien que mal, des fois, à rentrer dans les idées d'un auteur qui veut nous offrir quelque chose, une émotion, un point de vue, ou juste une idée. Des fois on reste bloqué devant quelque chose de trop étriqué, peut être, ou de trop lointain à notre culture propre que pour s'y identifié.

Et pourtant le jeux-vidéo nous l'a démontré, lui, par exemple, de très nombreuses fois : une certaine dynamique entre l'oeuvre et le spectateur permet de s'introduire dans un univers qui, pourtant, à première vue, nous est tout à fait étranger. L'univers de Space Opéra de Mass Effect ne m'a jamais, par exemple, intrigué avant d'y avoir joué, et les premières minutes de jeu m'ont été difficile, étranges. Mais dés les minutes où le héros se démène de nos pâtes  on sent qu'il est perdu, on ressent le désespoirs de voir son navire s'écrouler tout autour de lui, son existence chavirer, son honneur se dilapider et son petit corps étriquer tenter de s'en sortir dans le cosmos étouffant. Et lorsque le jeune Raz, héros de Psychonauts, raconte après 5 minutes seulement sa fuite du cirque clandestin de ses parents, et qu'on obtient la liberté de se promener comme bon nous chante dans cet étonnant camp psychique, on sent ce souffle de liberté qui prend déjà notre jeune héros. S'attacher au Big Daddy Alpha de Bioshock 2, être touché par les pauvres Pikmin qui périssent suite au décollage prématuré de notre pauvre capitaine, ou vouloir sortir Isaac de cette foutue grotte au plus vite, sous peine de voir son horrible mère le trucider : aucun de ces univers ne m'est proche, mais pourtant en m'incarnant dans la peau de ces personnage, je m'éprend de leur univers.

Plus frappant, il y a quelques années, au détour d'un travail de longue haleine pour l'école, je me suis risqué à tenter l'expérience de Rez et de Killer 7. Si j'avais eu devant mes yeux une oeuvre inaccessible de mes mains résumant cette expérience, j'y serais resté fermé : graphiquement autant que musicalement, nous sommes devant deux ovni hors d'accès. Mais pourtant, manette en main, l'impression est différente. On part au secours d'Eden sans hésiter une seule seconde, en tirant sur chaque navire virtuel qui passe, on prend plaisir à entrer dans l'univers des Smith sans trop en percevoir le bout, mais quelque part, l’immersion est là, l'attachement se fait, parfois on étouffe, mais on est dedans.

Je ne fais là que quelques constats, rien de plus. Peut être me risquerai-je un jour ou l'autre à tenter quelque chose d'interactif, mais visant à être placé au milieux d'un musée. Peut être. Ou alors faire du gâteau  Oui, du gâteau  ça me tente mieux.

Quand c'est trop c'est...

Ca manque foutrement de poésie par ici ! L'autre jour, voyez, j'ai été avec ma tendre et chère à Paris à dos de notre licorne Rose (qu'on a appellé - temporairement- Herbert). Une escapade pleine de culture - Oui, voyez, nous somme des gens cultivé, nous nous gavons au réveil d'un bouillon de de Duchamp, passons nos journées à admirer du Miró et des Brassaï, pleurons devant Gimel et nous endormons sous les nappes mélodique d'un bon Xenakis -, mais aussi pleine d'un romantisme fluctuant de poésie et de douceur de ces moments uniques qu'on savoure par grande bouchées. Oui, oui, un de ces week-end qu'on oublie pas, parsemés de regards, de mots doux, de doux moments, de moments forts. 

Mais me voilà déjà de retour au fond de mon pieux poussiéreux  duquel j'aperçois clairement ce blog là bas, qui manque foutrement de lyrisme, de poésie, de théatralisation burlesques et de douceurs claquantes, clinquantes et parfumés d'un doux arôme de chocolat.

Afin de marquer un instant de suspens dans ma déclaration d'euphorie poétique et de bonheur romantique absolu, je vais vous présenter un peu de musique qui devrait vous plaire, je l'espère tout du moins. J'ai écrit ceci en l’honneur de ma dulcinée, afin de lui offrir punch et motivation durant toute la longueur de ses examens. Premier essai d’orchestration  tentatives de quelque chose de frai et de plus pep's, c'est encore un peu expérimental, mais ça fonctionne. Ecrit avec amour ♥


ALORS AMIS DU MATINS de 16h, il est temps de rassembler vos thermes, d'empaqueter vos phrases et d'envaliser les abréviations conjoncuteulles, à présent je tape, je tape et je retape sur mon clavier ce qui me passe par l'esprit, je note, je renote, je conjugue et je décris. Celle que j'aime, souvent, voir toujours je dois vous l'avouer, mais aussi ce que je n'aime pas, ceux que je juge, comme ce petit rat qui dévore le reste de mon paquet de corn-flaques (qui ne traîne dans le coin de cette chambre que depuis une douzaine de semaine, je ne comprend pas comment il a pus se l'approprier si vite, et ce sans ma permission, qui ne demande pourtant que la signature du maire, de 200 mandataires et de la réception d'une boite de chocolat de 1ere qualité 4 semaines à l'avance !)

Je déclare donc ouvert le marathon poétique international auquel je participerai seul et où tous les dons seront reversé à "Moi", célèbre association caritative dans le but est : "Avoir plus d'argent". Je vous remercie, et je m'encours de ce pas écrire du jugulentes déformations textuelles qui, je l'espère, vous décevrons tous en chaque instant !